» Nouvelle Vie ~ Nouveau Monde « [Tous les Membres]

» Une nouvelle Vie, un tout nouveau monde à découvrir, enfin !
Finalement, après plusieurs jours à trimer sous l'effort inssassiable et la
faim profonde, la fatigue saisissante, ils avaient tous réussis à atteindre
ces nouvelles terres qui pourront ensuite prospérer pendant des siècles !
Pendant tout ce temps, ce long voyage qui paraissait sans fin, la même
bienvaillante lueur d'espoir brillait dans les yeux des vaillants
compagnons de Vil Daskar le Jeune. En ce moment, il sauta
fougueusement par dessus un large tronc d'arbre mort. Et c'est à ce
moment qu'une air nouvelle, pleine de joie prometteuse et d'un destin
magnifique à venir emplissa ses poumons endoloris comme un élan
d'énergie qui pénétrait toutes les fibres de son corps de loup. Puis, levant
les yeux vers le ciel bleu et resplandissant de ces nouvelles terres libres,
il prit son souffle et, dans un ultime effort, entonna le Chant Éternel des
Loups qui commencait en une note grave, profonde et vibrante de
beauté pour ensuite s'éterniser dans les plus beaux accords d'une voix
de plus en plus aigue, toujours plus forte, plus impressionnante, plus
merveilleuse !

En ce moment innoubliable, Vil Daskar laissa de côté toutes les
obligations des Hiéarchies à respecter et, après avoir déscendu le flanc
Sud de la Vallée dans un fraccas de hurlements et de jappements, il se
mit à battre énergiquement de la queue en poussant de longs
gémissement de joie pour ensuite venir faire voler la neige autour des
boules de fourrures qui n'arrêtaient pas de se lécher mutuellement,
d'enfouir museaux dans fourrure, pattes sur flanc, yeux dans les yeux,
langue sur museaux, jusqu'à transformer l'endroit en un vrai
entremêlement de boules de poil gémissantes, énervées et surtout...
Surtout, au comple de leur joie. «

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 26/02/2007

°° Joie qui n'accompagnait cependant pas l'âme de Malick. Ce dernier étant resté en retrait à surveiller les arrières de ses compagnons, s'était soudain entiché d'un lac. Il aimait la poésie de cet endroit. S'approchant naturellement de la berge, il contemplait son reflet avec nostalgie. Lui, il avait bien grandi. Rien de ce qu'il était à présent était semblable à son Lui d'auparavant. Hormis peut-être cette tâche de cendre séché, ou de terre, qu'importe, que portait sa truffe. Il ne sait pourquoi il ne s'en était pas débarassé avant, au cours des nombreuses toilettes "conviviales" de la meute. Elle était là, c'est tout.

Le son du Chant de Vil Daskar parvint enfin aux oreilles de Malick qui dodelina de la tête en s'approchant du coin de réunion, quittant à regrets sa pause de sérénité. Là. Un amas de loups qui se léchaient, se parlaient, se dorlotaient... C'en devenait écoeurant, vraiment. Ce n'était pas vraiment du goût de Malick, qui lui, avait été élevé pour servir son Vor, et non pour se livrer à ce genre de... Choses. Restant ainsi figé à côté d'un rocher faisant probablement deux fois sa taille, il contemplait avec dégoût ce spectacle répugnant. °°

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 19/02/2007

Cela n'enchantait pas plus Sélaks, la jeune louve assise au bord de ce lac qui reflétait son image tel un miroir renvoyait la lumière.
Elle était là, elle attendait. Mais quoi? Rien, tout simplement, elle était là, avec les autres loups qui se prêtaient aux jeux et aux calins.
Sélaks n'avait jamais eu droit à ça enfant, et elle n'avait jamais eu de mâle proprement dit. Alors pourquoi les rejoindre?
Les observant avec un air de dégoût, la jeune chienne sauvage se leva brusquement pour marcher le long de la rive qui abritait grand nombre de petites bêtes marines.
Elle y trempa sa truffe quelques instants, ramenant avec sa langue l'eau fraîche et transparante qui descendait le long de sa gorge pour se caser dans son estomac. Ca faisait du bien de se rafraichir un peu.
Après quoi, elle engagea un petit trot rythmé et vint s'installer dans un coin neigeux, qui pourrait la garder au frais quelques temps.
La tête posée sur ce menteau blanc gêlé, Sélaks avait dirigé son regard vers la meute qui s'attendrissait par petits baisers sur les truffes, la fourrure...Ecoeurant à force de ne pas y participer, on finissait par se demander comment les loups arrivaient à avoir une quelquonque relation avec un autre de la même espèce, frotter ses corps..

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 26/02/2007

°° C'est alors qu'une femelle vint se frotter tout contre Malick. Peut-être se trouvait-elle assez fine pour se caler ainsi contre l'un de ses guides, elle voulait tenter sa chance? Sous prétexte que Malick était réservé et ne semblait pas si autoritaire que Vil Daskar? Pfff, dans ces cas-là, Malick savait très bien entonner quelques réprimendations. Au moment où la peau de la jeune louve fut un peu trop en contact avec celle du mâle, celui-ci eut un brusque sursaut et laissa passer un glapissement. Il se décala et regarda cette intruse un peu trop intime à son goût.

Qu'elle était collante... Déjà, elle se rapprochait, prenant sa deuxième carte en main pour continuer ses approches. Mais qu'elle le laisse tranquille! Les voilà qu'ils se poursuivaient autour du rocher maintenant, ou plutôt qu'elle le suivait, et que lui tentait de fuir. Bon, c'était le moment de tout remettre en ordre, c'était lui le mâle oui ou non? Se stoppant un moment, la regardant dans les yeux, il montra soudain les crocs, abaissant petit à petit la tête pour se donner un air plus menaçant et grogna. Là, la femelle paru comprendre, elle glapît à son tour et se recroquevilla, pour repartir un peu plus loin, derrière un arbre. Malick se sentait déjà un peu plus libéré, se redressant et se léchant les babines comme s'il venait de manger. Non mais il en touchait de sa virilité quoi! Se réinstallant là où il était au tout départ, il ne remarqua même pas la petite femelle qui l'observait toujours, comme fascinée par tant de rejets. °°

Et justement, à ce moment, alors que la jeune femelle avait échappé une fraction de seconde à sa surveillance de prédateur, il venait de mettre fin à ce rassemblement maintenant quelque peu confu de cette soudaine marque de sérieux soudaine. Il vint s'éloigner des autres loups pour ensuite se placer sur un petit relief de pierre qui surplonbait d'une demie-tête les autres canidés, pour commencer à balayer tous les présents de ses yeux verts et attentifs au moindre mouvement. Mais, alors qu'il prenait en compte l'éloignement de deux d'entres eux, il ramena aussitôt son regard vers deux de ceux-là, qui, apparament, ne faisait pas bon ménage. Aussitôt, il dressa ses oreilles droites et jappa en direction de Malick qui commençais à ''menacer'' la jeune louve, totalement inconciente de son méfait. Faudrait-il qu'il passe son temps à ramener à l'ordre ses jeunes loups pour réussir à ramener un peu d'ordre ou bien devrait-il leur rappeller leurs hiérarchie d'une quelquonque manière ?

Exaspéré par tant d'agitation digne des plus petit nés-depuis-peu, il glaca le sang des autres loups de son regard maintenant balayé de toute manière enfantine, qui avait nettement laissé place à l'agacement, plus précisément au mécontentement profond... Il se leva aussitôt de son rocher et retint maintenant l'attention de tous les regards, pour ensuite déclarer de sa voix profonde et solonelle, dans ce silence de glace, la première phrase déclaré depuis longtemps :

- Je baptise cette endroit, la Grande Vallée.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 26/02/2007

°° Malick dressa machinalement les oreilles en entendant la voix connue de son chef. Il l'observa. C'était à lui qu'il s'adressait? Nups... Quoi? Il n'avait rien fait de mal! Une femelle l'avait juste un peu sous-estimer, et c'est ce qu'il ne supportait pas. Mais bon, les ordres étaient les ordres, Vil Daskar avait réussit à les conquérir tous, c'était pas pour que môssieur Malick se montre le plus fort, car de toute façon il ne l'était pas!

Abaissant donc la tête en signe de soumission, il se rapprocha du petit groupe qui avait finit ses papouilles. Le grand baptême était là. La Grande Vallée? Mui... Son chef avait toujours de grandes idées de noms, m'enfin, cette identité pour ce lieu paraissait comme un petit miracle, leur mission commençait petit à petit et sous de bonnes formes apparemment. D'ailleurs, la meute accueillit cette nouvelle en poussant quelques hurlements symphoniques. Des louveteaux, restés à l'écart pour laisser les grands faire leurs affaires de grands, s'amusaient encore à se sauter dessus et se mordre les oreilles. Malick les observa du coin de l'oeil, d'un air protecteur. C'était le rôle de tous, bon, principalement du couple dominant, de les surveiller. Lui, il n'exposa pas ouvertement sa joie pour la découverte d'un nouveau territoire, étant l'un des seuls à pouvoir approcher Vil Daskar suffisament près, il aurait tout le temps pour le féliciter plus tard. Tant qu'il était dans ses rêveries, la petite femelle s'autorisa à se rapprocher de Malick et le poussa gentiment du bout du nez. Le mâle eut un bref sursaut encore une fois et la fixa. Non mais elle s'arrêtera jamais? °°

- Tu es gênante. Ton mâle est Vil Daskar, tu lui es entièrement réservée.

°° Il n'y avait pas plus à dire. Malick n'aimait pas parler de toute façon. Par contre, la femelle le regarda l'air incrédule, elle ne semblait pas comprendre le fait qu'elle ne soit pas une femelle libre, et que Malick n'avait pas la possibilité d'un accouplement sans l'autorisation de Vil Daskar, ce qui n'arriverait pas de si tôt, on ne se vouait pas à une saison des amours en pleine quête °°